Verhaal
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 Kaiser Bris (brouillon)

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Kaiser Bris
Général du Piranha
Kaiser Bris


Masculin
Nombre de messages : 1
Thème musical : Soul Rescuer
Date d'inscription : 17/07/2007

Kaiser Bris (brouillon) Empty
MessageSujet: Kaiser Bris (brouillon)   Kaiser Bris (brouillon) EmptyJeu 28 Juil - 5:04

« Voilà donc l'équation de l'individu que tu es... Le combat est l'huile qui coule dans tes veines, et la liberté est l'allumette qui illumine les battements de ton cœur. Il s'agit de ces ingrédients qui créent l'explosion vivante que tu incarnes. Tant que tu seras en vie, le monde ne dormira pas... Et c'est sans doute mieux ainsi. »
- Noah, Général du Paresseux

    Nom : Bris
    Prénom : Kaiser
    Surnoms : Général du Piranha, l'Homme aux boucles d'oreilles, le Criminel, l'Explosion
    Âge : 36 ans
    Sexe : Masculin
    Profession : Général du Piranha


Description physique : Kaiser Bris, c'est une paire d'yeux en amande, légèrement bridés, qui vous dévisagent de leurs sombres iris comme si vous étiez une blague. C'est aussi des sourcils déconcertants dont l'émotion n'est pas vraiment descriptible, le gauche coupé au milieu par une petite erreur de la nature. C'est un nez droit et fin tout le long, qui remonte tout juste à son bout pour en définir la forme. C'est une peau matte qui sert de trame à un visage bien formé, ni trop carré ni trop triangulaire, défini par un petit menton toujours recouvert de quelques poils de barbe. Ceux-ci surplombent aussi des lèvres qui affichent en permanence un espèce de demi-sourire qui se moque de vous sans rire. C'est des dents un peu jaunies et pas tout à fait droites, sans pour autant avoir l'air en mauvais santé ou mal arrangées. C'est une langue bien colorée qu'il vous tirera sans hésiter en brandissant son majeur.
Kaiser, c'est aussi des cheveux noirs comme les ombres, ébouriffés n'importe comment sur un crâne décoré d'épis. La brosse ne leur fera jamais raison, et il prendront toujours la forme qu'ils veulent sans demander l'avis de personne. Ils cachent parfois deux oreilles percées que l'on connaît tous pour porter un regalia qui impose le respect.

Spoiler:

«»

Ce qu'on sait de lui ? Et bien au final, plus grand chose... Il a grandi normalement jusqu'à l'âge de trois ans. Il était vraiment adorable, comme gamin. Il riait beaucoup, et puis il fallait reconnaître dans son regard une force bien prématurée, qu'il tenait sans doute de son père. Ses parents étaient très gentils, serviables, et ils éduquaient bien ce petit bout d'homme. Vraiment les meilleurs voisins qu'on ait connu. Mais cet enfant a eu le malheur d'être né en plein dans l'ère de la rébellion. Et ses parents en faisaient partie, bien qu'ils se taisaient... Enfin, on en faisait tous partie, qu'on le dise ou non. Mais leur langue a sans doute fourché lorsqu'ils parlaient à quelqu'un, et voilà que leur maison a fini en cendres. On les avait enfermés de l'extérieur, et ils étaient condamnés à brûler dedans. Œuvre du gouvernement, à n'en pas douter... Que pouvions-nous faire face à cela ? Nous étions impuissants. Moi et ma femme sommes restés plantés là, à se mordre la lèvre et à regarder bêtement ce spectacle. Et puis là, un phénix jaillit hors des flammes par la fenêtre d'en-haut pour partir s'écraser au sol. C'était le petit. Il ne pleurait pas, il serrait juste les dents et avait une passion ardente qui animait ses yeux. Il n'avait pas fait une mauvaise chute, et pouvait s'en sortir. Je le savais. C'est pour ça que j'ai couru dehors pour partir le ramener chez nous. Et pendant ce temps, la maison où il avait grandi jusque là s'écroulait...

On l'a pris sous notre aile. N'importe qui avec une soif de vie aussi grande l'aurait mérité. Nous nous sommes occupés de lui du mieux qu'on le pouvait, mais il a toujours montré une sorte d'ennui face à tout ce que l'on tentait de lui enseigner. Bien évidemment, on ne pouvait pas l'emmener à l'école, puisqu'il était sensé être mort. On le gardait donc dans le plus grand secret, le laissant sortir sans qu'il ne donne son nom, le faisant passer pour notre enfant. Il refusait d'apprendre à lire ou à écrire, et ne montrait aucun intérêt pour d'autre chose que le combat. Je lui ai offert une petite épée en bois, et lui ai appris ce que je savais sur les arts martiaux, bien que mon corps ne tienne plus le coup face à son énergie d'enfant. Ça, c'était une chose qui l'intéressait vraiment ! On réussit tout de même à lui apprendre quelques autres choses avant son départ. Oui, parce que soudainement, alors qu'il avait dix ans, il a embarqué le strict nécessaire, et s'est enfui en courant. On l'avait senti venir. Il avait conscience que sa place n'était pas avec nous, et qu'il risquait de nous attirer le gouvernement sur le dos. Et pour nous débarrasser de ce risque, il fallait qu'il disparaisse. Qu'il quitte le village. Qu'il rode dans la nature. Alors il n'a pas voulu réfléchir plus que ça, et il est parti. Nous étions horriblement inquiets. Nous espérions qu'il allait réapparaître un jour ou l'autre, s'étant dit que vivre dans la nature n'était pas aussi simple que ça en avait l'air. Mais nous ne l'avons jamais revu depuis.

Bien plus tard, on vit dans le journal une histoire incroyablement invraisemblable... C'était dans les nouvelles de Prelude, et ce n'était pas pour une bonne chose. « Un maréchal tombe sous la lame d'un enfant de douze ans. » C'était le titre de l'article. Je pense que je suis incapable de l'oublier. Ça parlait d'un gamin maigre comme un clou, qui est entré dans une pâtisserie et qui en est ressorti avec un sac plein de gâteaux après avoir menacé le vendeur. Il s'est mis à courir à toutes jambes, et a vite eu des gardes de Chread aux trousses. Il les sema, mais tomba nez à nez face à un maréchal des environs. Avant même que celui-ci n'ait le temps de faire quoi que ce soit, il avait la gorge tranchée par l'épée du garnement. Il s'est remis à courir, mais un autre maréchal était dans le coin et l'attrapa. Il fut jeté en prison, aux sous-sols dédiés à ceux qui ont tenté, qu'ils aient réussi ou non, d'attaquer un haut-gradé de l'armée.
Pourquoi est-ce que je mentionne cette histoire ? Parce que le nom de ce petit criminel était bien évidemment dans l'article. Il y avait même un portrait de ce garnement. Il s'agissait de Kaiser Bris, originaire d'Inner. Le même Kaiser Bris que nous avions éduqué.

Depuis, il n'a jamais fini de faire parler de lui. Il s'est évadé, avec l'aide de son partenaire de cellule, Joshua Ulmer. Il passa une semaine dans les environs de Chread, sans jamais se faire attraper, à braquer toutes sortes de magasins ou restaurants pour survivre. Toute la partie du journal concernant Prelude ne parlait plus que de ce gamin armé. Et puis, du jour au lendemain, il disparu de ces pages. Il disparu pendant huit ans... Pour réapparaître enfin, sorti de nulle part. Et le nom de l'article, cette fois-ci, n'était autre que l'affaire dont on a tous entendu parler. « Le Général du Piranha quitte ce monde sous l'explosion du criminel Kaiser Bris ». L'article était absurde. On n'aurait jamais cru que ce brave enfant puisse faire de pareilles choses. Après avoir fait face au maréchal qui l'avait capturé huit ans auparavant, il lui ôta la vie. Et quant au Général Leogan qui tenta de l'attraper, il fut réduit en charpie. Mais son carnage s'arrêta là, puisque deux autres généraux accoururent et se chargèrent de le jeter en prison aussitôt. Il rejoint sa cellule d'antan. On pensait qu'il n'allait plus en ressortir, voire même être mis à mort quelques jours après...

Son conseil de mise à mort eut lieu. Et le résultat surprit tous les lecteurs de journaux du monde entier. Cet infâme Kaiser Bris, celui qui avait ôté la vie de deux maréchaux et du Général Leogan... Celui que nous avions élevé... Venait d'être promu Général de l'armée, remplaçant celui qu'il avait tué. Et tout cela, juste en échange de sa parole d'honneur. C'est sans doute le conte le plus illogique de toute l'histoire du monde entier. Et pourtant, il y est toujours, à ce poste. Le peuple a été bien obligé de comprendre qu'il ne s'agissait que d'un homme qui courait après la vie, et qu'il était prêt à tout pour qu'elle ne lui échappe pas. Si elle était mise en danger par un maréchal ou par un général, il le tuait sans réfléchir. Et il l'a fait. Mais sa puissance lui accordait de tenir le poste qu'il a à présent. Et nous, on en est fiers, mine de rien. Maintenant que la rébellion a gagné et qu'Inner est débarrassée de Mohr le Tyran, on peut le crier haut et fort :

« Nous faisons partie des personnes qui ont permises au Général Kaiser Bris d'avoir la vie sauve. »


- Anton Maio, père adoptif de Kaiser Bris
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